Nouvelle litteraire

coucu ma passion c'est d'ecrire des nouvelle, alors je me suis dit que je pourrais partager avec vous ma passion comme ça vous pouvez me dire ce que vous en pense

Si petite devant la lame

J'avance, je préfère ne pas regarder autour, il fait froid. J'entends la carriole qui avance, le bruit des roues qui grincent, cela m'agace, j'ai l'impression que ce sont les battements de mon coeur qui crient à la mort. J'aurais espéré qu'il y eu moins de monde, mais je suis l'exemple d'une société abusive et assoiffé de pouvoir.
Après le froid vient la chaleur, ce n'est pas vraiment la chaleur, c'est l'angoisse, la fièvre qui monte.
Il commence à faire nuit, c'est le coucher du soleil, je vois partir la dernière lueur du jour et par la même occasion celle de ma vie. Je préfère fermer les yeux pour revoir une dernière fois les visages de mes proches et de mes amis. C'est étrange j'ai l'impression qu'ils sont là tout prés de moi. Je me decide à rouvrir les yeux et là je m'aperçoit que je ne serais pas seul pour mourir, en effet des milliers de personnes étaient venues me voir. On aurait dit des bêtes sauvages défigurées, horribles assoiffées de sang, leurs cris étaient le plus atroces des supplices. Seule une voix qui semblait venir de Dieu était assez douce à mes oreilles, malheureusement ce n'était que le prêtre qui me rappelait ce pourquoi j'étais là. Sa croix me faisait penser à un poignard qui s'enfoncerait petit à petit dans ma chair et dans mon coeur.
Je commence à entrer dans une allée sombre et plus j'avance plus elle s'assombrit, je ne pense plus qu'à ce qui se trouve au bout. La carriole heurte un caillou mon sang ne fait qu'un tour, puis mon coeur s'arrête un bref instant, d'ailleurs j'aurais préféré qu'il s'arrête pour toujours au moins cela aurait était fait, plutôt que me laisser attendre encore.
Le cortège funèbre continue à avancer avec moi à son bord. A ce moment et pour la première fois, j'aurais aimé que la folie interviennent mais c'est la peur qui est venue en premier. Ça y est on s'arrête, une colonne de bois où seule une lame de fer, se dresse devant moi comme une montagne.
Je monte une à une les marches, le sol craque sous le poids des année de massacres. Des milliers de personnes sont passées avant moi et je me demande s'ils ont eu la même sensation que moi, la sensation que ce n'est pas une punition mais une liberation, la liberation d'un monde qui n'en vaut pas la peine, qui n'est qu'une erreur.
Pour la première fois de ma vie et la dernière on me contraint à m'agenouiller devant l'injustice et devant mon bourreau. Je place ma tête, ferme les yeux et malgré tout, je sens glisser sur ma joue des larmes d'adieu à ceux que j'aime et bientôt aurais aimé. Puis un grand bruit se rapproche, une douleur vive et rapide et enfin le noir total.

Je m'appelle sarah, j'ai quinze ans et je suis morte aujourd'hui pour un simple vol, sous la coupe d'une justice devant laquelle je paressais si petite devant la lame